A new, French edition of FOR A BREATH I TARRY by Roger Zelazny is out now! Published by Le Passager Clandestin as LE TEMPS D’UN SOUFFLE JE M’ATTARDE, it was translated by Jean Baihache. Here’s the synopsis…
« — Je t’ai déjà dit que l’Homme possédait une nature fondamentalement incompréhensible. Ses perceptions étaient organiques ; les tiennes, non. Ses perceptions lui procuraient des sentiments et des émotions […]. L’Homme ne sentait pas les miles ou les mètres, les kilos ou les litres. Il sentait le chaud, Il sentait le froid. Il sentait la pesanteur et la légèreté. Il connaissait la haine et l’amour, la fierté et le désespoir. Toutes ces choses ne sont pas mesurables. Donc toi, tu ne peux pas les connaître. […] Il n’existe pas de formule pour mesurer un sentiment. »
Comment ne pas être touché par l’histoire de Gel, cette machine toute-puissante qui veut devenir humaine ? Gel est une intelligence artificielle qui oeuvre à la reconstruction d’une Terre sur laquelle ne subsiste plus aucun être humain vivant. Mais Gel a un hobby : il étudie les vestiges de l’humanité disparue, découvre les livres, le cinéma, l’art, si bien qu’il se met à désirer devenir lui-même humain, et ce à n’importe quel prix…
Au fil de la quête de Gel, ce Faust de métal tenté par l’impossible, Roger Zelazny explore à sa manière ce qui fait le propre de l’humain et proclame par avance la défaite des prétentions à la numérisation du cerveau humain et autres lubies des Folamour de la Silicon Valley.
You can read an excerpt from the novel, here.
First published in 1966, here’s the English-language synopsis…
Taking place long after the self-extinction of Man, “For a Breath I Tarry” recounts the tale of Frost, a sentient machine (“…a silver-blue box, 40x40x40 feet,… featured in whatever manner he chose.”) Though Man has disappeared, his robotic creations (and their creations in turn) continue to function.
Along the way, the story explores the differences between Man and Machine, the former experiencing the world qualitatively, while the latter do so quantitatively. “A machine is a Man turned inside-out, because it can describe all the details of a process, which a Man cannot, but it cannot experience that process itself as a Man can.” This is illustrated by a conversation Frost has with another machine named Mordel.